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Les principaux aspects du conflit comprennent l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, le statut de Jérusalem, les colonies israéliennes, la question des frontières et la sécurité d’Israël.
L’opposition arabe au sionisme apparaît dès le début du mandat britannique sur la Palestine avec de nombreuses émeutes et massacres et une révolte arabe entre 1936 et 1939.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni s’oppose à l’accueil en Palestine des rescapés juifs des camps de concentration nazis, ce sont les juifs qui se révoltent. Les Britanniques en transfèrent la responsabilité à l’Organisation des Nations unies (ONU) qui se prononce en faveur du partage de la Palestine en novembre 1947.

C’est la première guerre civile israélo-arabe dite « guerre d’Indépendance » qui conduit à l’exode de 700 000 à 900 000 Palestiniens, désigné comme « Nakba », terme qui signifie « catastrophe » ou « désastre ».

La guerre des Six Jours de juin 1967 provoque un nouvel exode palestinien vers la Jordanie ainsi que l’arrivée en Israël de près de 600 000 juifs provenant des pays arabes. Cette situation est à l’origine du problème des réfugiés palestiniens, près de 5 millions en Israël avec une minorité d’environ deux millions d’Arabes israéliens. Des centaines de résolutions ont été adoptées à ONU et des conférences ou accords ont eu lieu pour résoudre le conflit, mais n’y sont jamais parvenus.

Pour la CGT, une paix juste et durable est possible. C’est son combat depuis toujours. Cela passe par l’arrêt des combats et la reconnaissance de deux États avec des frontières reconnues par tous.

 

Christian Joncret, membre du Bureau de l’IHS cheminots.

 

Image : ©IHS CGT cheminots