La 20e conférence de l’UFR (Union Fédérale des Retraités cheminots CGT)
La conférence s'est déroulée du 14 au 16 mai à Saint-Mandrier dans le Var, notre IHS était invité, représenté par Christophe FARNAULT, membre du bureau.
À l’ouverture de la conférence, parmi les 126 délégués 29 étaient adhérents à l’IHS ;
À l’issue des nombreux contacts ayant eu lieu sur le stand de l’IHS, cinq adhésions individuelles ont été réalisées ainsi que celles de 3 sections de retraités portant à 106 le nombre de sections adhérentes pour une représentation de 121 sections à cette conférence.
Lors de l’intervention de l’IHS devant les délégués, Christophe FARNAULT, après avoir rappelé les bouleversements vécus par les cheminots aujourd’hui, a invité les délégués à « prendre le temps de plonger dans l’histoire de notre Fédération… Pour mieux appréhender l’avenir. En ce sens, nul ne peut prétendre comprendre notre organisation et son mode de fonctionnement, s’il ne s’attache pas à connaître son histoire… La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain et le rapport de force peut renverser des montagnes et atteindre des objectifs, qui semblent inatteignables.
Voilà pourquoi notre institut CGT d’histoire sociale propose, sans relâche, de vous approprier cette histoire. Il y a tant à connaître et à transmettre. Nos outils informatiques comme notre bibliothèque numérique facilitent cet accès à notre histoire sociale.
Un autre aspect, et qui vous concerne directement est de décentraliser cette histoire, pour ne pas traiter que de sujets nationaux, ou d’activités nationales, mais de s’appuyer sur les réalités diverses vécues dans nos secteurs et sections. Notre institut attache beaucoup d’importance à l’histoire de proximité pour ne pas éloigner l’analyse et l’interprétation des faits, des lieux et des militants qui, dans les syndicats, ont vécu ou ont reçu en direct les échos des évènements, des luttes, des conflits qui ont jalonné l’histoire de la corporation des cheminots.
Mais cela nécessite de travailler à veiller sur vos archives. Aujourd’hui les traces de notre activité sont souvent éclatées, dispersées et particulièrement fragiles même si des efforts sont fait dans certains secteurs et syndicats. Les archives syndicales sont souvent lacunaires ; malheureusement il y a eu de nombreuses pertes et destructions irrémédiables… Trop d’archives ont été détruites par négligence, manque de temps, de place (lorsque les armoires et bureaux débordent) ou par manque de précaution lors des déménagements, toujours dangereux pour les archives. Or, l’histoire se nourrit de fait précis que la seule mémoire humaine ne peut remplacer.
Vous avez donc, en tant que retraité, syndiqué CGT, un rôle primordial à jouer auprès de vos syndicats pour les sensibiliser à l’importance de conserver ces archives et transmettre aussi votre vécu…
Pierre Delanoue
Photo ©CGT des cheminots