Lancement réussi… à vous d’explorer !
Depuis le jeudi 21 juin à 10h00 heure GMT... l’Institut d’Histoire Sociale de la Fédération CGT des cheminots a lancé la mise en ligne de son site internet et de sa bibliothèque numérique et leur ouverture tant aux adhérents qu’au public et aux professionnels.
Ces deux projets ont été menés en parallèle. L’un avec Comtown, pour le site général, permet de mettre aux normes technologiques et graphiques actuelles l’accès aux activités et documents de l’institut sur le net, accessible tant sur les ordinateurs que sur les smartphones et autres tablettes. Des onglets fonctionnels permettent d’accéder à des sous-dossiers pour expliciter les textes, qu’ils soient dans l’actualité traitée par l’institut ou un « zoom » sur un élément d’actualité relié à l’histoire, comme vous pouvez le découvrir.
L’autre projet, mené avec la Bibliothèque Nationale de France via son outil Gallica, permet désormais de mettre à la consultation un vaste corpus de presse, couvrant la période de 1892 à 2004 et plus d’un siècle d’histoire sociale cheminote :
quinze titres, plus de 3 500 numéros soit plus de 23 500 vues, dont certains étaient jusque-là peu communicables car fragiles.
Cette bibliothèque est accessible aussi depuis le site dans un onglet dédié.
Le 21 juin, en direct de la salle Serge Hébras à Montreuil, un parterre d’adhérents de l’institut, de militants syndicaux, historiens et chercheurs ont suivi la présentation permettant de rappeler le rôle de chacun dans la convention signée par le BNF et l’Institut d’Histoire sociale.
Le président de l’institut Patrick Chamaret a tenu à souligner « l’aspect majeur de la signature de la convention car en nous accordant, pour partie, une subvention pour la mise œuvre de ce projet, la BNF permet de faire ainsi entrer l’activité fédérale et ses luttes sociales comme partie intégrante de l’histoire de notre pays. Et en l’occurrence chaque cheminot, adhérent, militant, à son échelle, est ainsi reconnu comme acteur de l’histoire sociale de notre pays. »
La coordinatrice de la BNF a fait une présentation détaillée de la BNF, de son réseau établissement public à caractère administratif rappelant « qu’il couvre tous les champs de la connaissance, mettant ceux-ci à la disposition de tous, utilisant les technologies les plus modernes de transmission de données, pouvant être consultée à distance et permettant d’entrer en relation avec d’autres bibliothèques européennes… »
Thierry Nier, secrétaire général adjoint de la Fédération a rappelé que « ces outils vont mettre à disposition des militants, syndiqués et cheminots une importante source d’informations et de formation pour la réflexion, leur connaissance de l’histoire de leur fédération qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. »
Puis une présentation fonctionnelle menée de main de pilote aguerri par Caroline Chalier a permis de démystifier les appréhensions pour pénétrer au cœur du système et découvrir toutes les facettes qui s’ouvrent à l’exploration des sources avec plus de 3 500 journaux périodiques et 23 500 vues de l’activité fédérale de 1892 à 2004 avec une très grande variété de titres qui ont façonné notre propagande, disait-on à l’époque, pour arriver à la communication d’aujourd’hui.
Puis au final, Madeleine Peytavin a fait une démonstration de l’utilisation de la bibliothèque pour les recherches qu’elle mène actuellement pour de prochains travaux sur le sport à l’entreprise, et les premiers articles qui font découvrir comment la fédération s’est inscrite pour ce développement et que vous retrouverez dans les prochains cahiers de l’Institut.
Son conseil maintenant avisé « Après les premières minutes intimidantes devant ce nouvel outil de recherche, on comprend vite que la recherche sera plus totale, plus sérieuse aussi et qu’il n’est pas fait du tout pour les seuls chercheurs. N’importe quel militant peut s’en saisir. La bibliothèque numérique, c’est pour moi un outil d’avant-garde pour écrire le passé. »
Maintenant le site et la bibliothèque numérique n’attendent plus que votre exploration… Ne vous en privez pas !
Patrick Chamaret, président de l’IHS des cheminots.